Renaud Capuçon Taille Et Poids – Il porte le nom d’un héros de cape et d’épée et ses cheveux sont aussi blonds que des personnages de fiction dans les livres. Il est décrit comme honnête, dévoué et passionné. Quelque chose de particulier: il l’est, avec une disposition naturellement sans faille.
‘Longtemps, l’auto-description préférée du prodige a été “Skieur l’été et altiste l’hiver”. Depuis, le consensus français et international l’a placé à sa place : au sommet, si l’on considère qu’il suit les traces du grand youtu.
De plus, il n’y a qu’à regarder la liste de ses collaborateurs, qui vont de Claudio Abbado et Hélène Grimaud à son propre frère, le brun, réticent et mélodique Gautier Capuçon. Qu’est-ce qui le rend si attentif tout le temps ? La musique m’a “toujours mis sur pied”.
Ce natif de Chambéry est né avec un amour pour les montagnes enneigées et tout ce qui touche à la luge. Il avait respiré un peu l’air de la montagne. Pour vraiment prendre de la vitesse et se déplacer à une vitesse vertigineuse, il sait qu’il doit monter haut. Une sorte de rythme qui est d’abord et surtout physique. Le violon s’est parfaitement intégré dans sa vie.
J’ai entendu de la musique pour la première fois lors de la Fête des Arcs, raconte-t-il, soulignant qu’aucun chemin prédéterminé ne l’y conduisait. Il n’y a peut-être pas de destin prédéterminé, mais il a grandi avec des parents qui ont donné la priorité à son développement artistique. Ses parents lui insufflent un engouement pour la musique qu’il a suscité en regardant les émissions de télévision de Jacques Chancel, et ils le font avec beaucoup d’enthousiasme.
Renaud a connu beaucoup de grands musiciens qui ont joué au Festival des Arcs depuis qu’il était jeune garçon, disant d’eux : “Ils sont venus, l’été, jouer”. Alors il nomme son objectif : les rejoindre. Il se consacre entièrement à la réalisation de son objectif.
Au royaume des accessoires typiques de l’enfance, les Legos et les ballons de foot prennent leur place. Contrairement à ses amis, il ne consacre pas son temps libre à des activités frivoles mais plutôt à son travail.
On m’appelait “le petit” à cause de ma petite taille, et “le violoniste” à cause de ma passion pour l’instrument. Les quolls ne l’effraient pas du tout. En conséquence, il passe quatre à six heures par jour à pratiquer son instrument pendant son adolescence. Il n’y avait aucun lien qui les retenait ni aucune catastrophe imminente. Et avec une dose de dignité et de rigueur.
Jouer au même niveau est impressionnant, mais pas plus que l’entraînement de certains des plus grands athlètes du monde. Cependant, son meilleur espoir réside dans une rencontre fortuite avec Veda Reynolds, un éducateur respecté qui a enseigné pendant de nombreuses années au Curtis Institute of Music de Philadelphie.
J’envisage d’aller à Lyon pour m’inscrire à l’un de leurs cours. Il a fallu trois à quatre heures pour terminer. Une concentration intense m’a déjà causé des vertiges et des nausées. Ayant son célèbre alto Guarnerius del Gesu, Panette, servi par Pierre Barthel (venue de Rome, Paris) (1737). La Swiss Italian Bank a acheté l’instrument et l’a donné à Issac Stern (BSI). David Coulon/DavidCoulon est crédité pour la photographie utilisée ici.
Pendant ce temps, il n’a pas de nominations prévues dans le corps professoral au-delà de quelques classes de maître. Il faut avouer qu’il n’a tout simplement pas eu le temps. Sa carrière d’interprète solo et de caméléon l’a rendu omniprésent, et il est loué pour la dextérité, l’enthousiasme et l’honnêteté avec lesquels il a créé un univers qui lui est reconnaissable ; celui où le romantisme allemand et l’élégance française coexistent, comme on peut s’y attendre de tout amateur de poésie qui se respecte.
Un contraste saisissant avec le personnage « people » qu’il a adopté inconsciemment lorsqu’il a épousé Laurence Ferrari, une véritable mélomane et dévote de Bruckner. J’avais des problèmes personnels, j’étais désorienté et je connaissais les périodes d’incertitude et d’isolement. En ce moment, je privilégie le temps passé en famille.
Le temps passé avec elle n’est jamais perdu. Je limite mes déplacements et j’ai un emploi du temps serré car je ne veux pas rater un instant de l’évolution de notre fils via le chat vidéo. J’avais l’habitude de voir 150 concerts par an, mais maintenant je ne vais plus qu’à 110. Le vif-argent de son violon est devenu plus mûr, substantiel et velouté en raison de l’âge, confirmation de sa carrière à quatre petites années au-delà de la quarantaine. , et la paternité.
La Paternité ? En effet, elle a eu un effet sur mon jeu. J’ai appris à mieux évaluer mon temps et donc à me sentir plus responsable de mes actes. C’est absolument crucial dans le domaine de la musique. C’est une fenêtre sur le monde invisible. Pour être plus précis, « je ne cherche plus l’effet, mais seulement l’essentiel ». Quel choc que Renaud Capuçon rencontre immédiatement les enchaînements d’accords de Brahms.
Brahms, sur les traces de Bach, est le guérisseur accompli qui apaise doucement vos douleurs et apaise vos blessures. Je joue depuis plus de dix ans. La partition du premier concerto était disponible dans la section média de la bibliothèque de Chambéry.
Je n’étais pas encore assez vieux pour l’interpréter, mais ce n’était qu’une couverture. J’ai travaillé sur cette pièce, celle que je considère comme la meilleure de ma carrière, avec Gérard Poulet au Conservatoire quand j’avais 15 ans, quelques années plus tard.
Vue de la salle Brahms dans le bâtiment principal du Musikverein, avec Renaud Capuçon et son ensemble de musique de chambre sur scène lors d’une répétition. Ils ont enregistré leur album Brahms dans le même bâtiment où il a travaillé avec l’Orchestre philharmonique de Vienne. David Coulon/DavidCoulon est crédité pour la photographie utilisée ici.
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