
Affaire Jean Pierre Deulin – C’était le 21 juin 1987 dans la ville septentrionale de Maroilles. Jean-Pierre Deulin, un agriculteur de 37 ans, appelle la police pour signaler que sa femme, Janine, s’est suicidée en se tirant une balle dans la tête avec un pistolet de calibre .22. Lorsque la police s’y présente, tout a été nettoyé.
Une reconstruction ultérieure montrera que Janine était trop petite pour atteindre la sécurité de l’arme, excluant le suicide. Néanmoins, à la suite d’une démonstration de son avocat destinée à prouver le contraire, les jurés du procès de Jean-Pierre Deulin, qui s’ouvre en mars 1990, l’acquittent à l’unanimité et complètement.
Dès ce dimanche 4 septembre prochain, l’émission Faites entrer l’accusé portera à nouveau sur l’affaire Jean-Pierre Deulin. En 1987, un fermier de Maroilles, en France, a appelé la police pour signaler que sa femme, Janine, s’était suicidée dans leur lit partagé. Mais la police le soupçonne du meurtre de son compagnon.
Le paysage entourant la ville de Maroilles, dans le nord de la France, se compose de collines verdoyantes, de pâturages et de fermes. Jean-Pierre Deulin et son épouse Janine sont propriétaires d’une ferme dans la région. Les enfants ne sont pas présents ce samedi 20 juin 1987 ; ils passent plutôt du temps avec leurs grands-parents.
Un grand bruit interrompit le sommeil du couple ; c’était une alarme incendie. Jean-Pierre Deulin se réveille d’un cauchemar et découvre que sa femme, Janine, a reçu une balle dans la tête. L’homme, à ce stade, a décidé de rendre visite à ses parents. Ils ont contacté le médecin de garde du village.
Ce n’est que quelques minutes plus tard que l’expert arriva au pied du lit partagé par le couple. Ne trouvant aucun signe de violence sur le corps du défunt, pas même une traînée de sang, il conclut que le suicide était l’explication la plus probable. Un fait troublant est que la police n’a pas toujours été alertée.
Furieux au point de faire tomber sa carabine, l’arme avec laquelle la femme de Jean-Pierre Deulin s’était suicidée, Deulin jeta l’arme à terre et la brisa. Aussi, la famille a décidé de nettoyer le sang et de faire du ménage sur les lieux du drame.
Le mari se couche alors et se lève à 7h00 pour s’occuper de ses animaux. L’homme décide d’alerter la police du suicide de son ami vers 21h00. Ils arrivent sur les lieux et sont surpris de voir à quel point tout est rangé. C’est un meurtre déguisé pour eux. Des rumeurs circulent dans la région et les gendarmes soupçonnent qu’il a assassiné sa femme.
Bien que le corps de Janine Deulin ait été emmené à la morgue pour une autopsie et un examen médical plus approfondi, un service funèbre a été organisé pour elle. Tout le monde à l’église attend le veuf. Malheureusement, il a disparu et est toujours introuvable. En même temps que la gendarmerie reçoit un appel, un automobiliste signale un accident près de Saint-Aubin.
Malheureusement, la voiture accidentée contient un homme grièvement blessé. Sa véritable identité s’est rapidement révélée être celle de Jean-Pierre Deulin. Une note avec les mots “J’ai tué ma femme” écrit dessus est découverte dans sa poche. Ces lignes résonnent comme des avets aux oreilles des policiers.
Le 24 juin, ils se pressent à l’hôpital pour interroger le patient. Leur mari répète ses arguments devant elles. Sa petite amie l’avait quitté pour un autre homme, et il ne supportait pas de la voir partir. Peu de temps après, il est allé dire à ses parents que sa femme s’était suicidée. Le mari a été arrêté pour meurtre quatre jours après l’incident.
Une nouvelle leçon a commencé. Cependant, le 2 juillet 1987, il y eut un renouveau. Le juge rend visite à Jean-Pierre Deulin à l’hôpital, et l’accusé révise ses déclarations initiales et apporte de nouvelles preuves.
Ils sont à la fois agriculteurs et propriétaires de fermes. Il est né le 8 décembre 1950 et a grandi dans la même maison avec sa famille. Au primaire et au secondaire, c’est un élève plutôt calme. Après ses études, Jean-Pierre Deulin a suivi les traces de sa famille en devenant agriculteur.
Cet homme rencontre sa future épouse, Janine, lors d’une série de bals villageois. Elle est également fille d’agriculteur et habite à quelques encablures de Maroilles. Le couple se sépare puis se marie trois ans plus tard.
L’union a abouti à la naissance de jumeaux. Ce couple ne prend jamais de congé ensemble et travaille plutôt sans relâche sur leur ferme. Janine est occupée à assurer le bon fonctionnement de leur entreprise et son mari est un observateur passif.
Des professionnels compétents sont nécessaires pour enseigner, mais un large éventail de résultats peuvent découler de ce processus. Des résultats qui ont servi à renforcer l’argument suicide de la défense et à obtenir l’acquittement de Jean-Pierre Deulin.
Le procès de l’homme s’ouvre devant la cour d’assises de Douai le 18 janvier 1990. Pendant cette période, il n’y avait pas de possibilité de faire appel de la décision d’un juge. C’est démissionner ou doubler pour son avocat.
Deux jours de témoignages se sont terminés et un verdict a été rendu. Après deux ans et huit mois de prison, Jean-Pierre Deulin a été déclaré non coupable. L’homme ne s’est pas remarié, mais il est revenu dans sa ville natale et ne repartira plus.
C’était le 21 juin 1987 dans la ville septentrionale de Maroilles. Jean-Pierre Deulin, un agriculteur de 37 ans, appelle la police pour signaler que sa femme, Janine, s’est suicidée en se tirant une balle dans la tête avec un pistolet de calibre .22. Lorsque la police s’y présente, tout a été nettoyé.
Une reconstruction ultérieure montrera que Janine était trop petite pour atteindre la sécurité de l’arme, excluant le suicide. Néanmoins, à la suite d’une démonstration de son avocat destinée à prouver le contraire, les jurés du procès de Jean-Pierre Deulin, qui s’ouvre en mars 1990, l’acquittent à l’unanimité et complètement.

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